Méconnu du public, le secteur funéraire intéresse peu de personnes. Il propose pourtant plusieurs opportunités d’emplois. Les prestations du domaine font partie des services à la population. Selon le poste ciblé, un candidat de la Fonction Publique souhaitant travailler dans le secteur doit suivre une formation adéquate.
Un domaine en quête de compétences humaines
Victime de mauvaise image, le secteur funéraire enchante peu de candidats de la Fonction Publique. Il figure pourtant parmi les services à la population les plus proches des citoyens. Ce domaine est en quête permanente de talents humains. Après le temps de délégation du service public, plusieurs agglomérations se tournent vers une prestation municipale. La hiérarchie est sur le point de renchérir ses requêtes et les postes à pourvoir se multiplieront davantage. Contrairement aux autres domaines d’activité, la compétitivité des candidats est moins rude.
Les activités réservées au secteur privé touchent la partie immobilière, à l’exemple de la marbrerie et de la préparation des défunts. Les thanatopracteurs indépendants peuvent assurer ce genre de service. Certaines prestations comme la gestion des cimetières, des maîtres de cérémonie, des agents de crémation et des conseillers funéraires sont confiées aux collectivités ou services municipaux. Excepté le thanatopracteur, il n’y aucune formation initiale diplômante pour intégrer le secteur. Les agents des collectivités engagés pour ces professions doivent toutefois suivre des formations obligatoires auprès d’une organisation professionnelle. La durée du cursus varie selon le poste convoité. Depuis 2012, des études en conseiller funéraire et maître de cérémonie attestent des diplômes nationaux. Pour plus d’informations sur la formation funeraire, cliquez ici. Tous les grades sont représentés dans le secteur (catégories A, B et C). Certains postes sont accessibles sans diplôme à l’échelon d’agent technique sous clause de suivre un module complémentaire. Depuis près d’une décennie, la filière (notamment les fonctions de conseiller funéraire et de direction) tend à se féminiser.
Se former en conseiller funéraire
Un diplôme national en formation pompes funebres est indispensable pour tenir le poste de conseiller funéraire. Le titre s’acquiert après un module théorique et une formation pratique. Un niveau Bac est recommandé pour assurer cette mission. La partie théorique dure 140 heures. Elle comporte plusieurs matières, dont l’hygiène, la législation, la psychologie du deuil et les rites funéraires. Avec une durée de 70 heures, le module pratique doit se dérouler au sein d’un organisme privé, d’une association ou d’une régie. L’enseigne recruteur peut normalement proposer ce genre de service.
Les missions du conseiller tournent autour du soutien des familles. Interlocuteur privilégié des proches des défunts, ce professionnel est toujours présent au centre de pompes funèbres et aux lignes téléphoniques. Il conseille et assiste les foyers dans la réalisation des formalités administratives. Son rôle se concentre sur la coordination. Se pliant aux volontés du défunt tout en considérant les éventuelles contraintes, il relate aux familles les étapes obligatoires des obsèques. L’agent organise la cérémonie et peut suggérer un programme (musique, textes, intervenant, etc.).
La formation en assistant funéraire
Aucun diplôme n’est exigé pour exercer le métier d’assistant funéraire. Avoir un diplome de niveau Bac ou Bac+2 peut néanmoins être idéale pour assurer les missions. Une formation funeraire de 96 heures proposées par 9 instituts supérieurs agrémentés et réparties dans toute la France est indispensable pour tenir ce poste. Le service de pompes funèbres octroie souvent une prise en charge pour cette formation. L’assistant funéraire doit pourtant avoir un permis B.
Participant à l’organisation des cérémonies funéraires, cet agent tient à la fois des fonctions commerciales et administratives. Il assure la partie administration et planifie les obsèques. Interlocuteur des familles des défunts, ce profil soutient psychologiquement les foyers. Il conseille ces derniers dans l’achat des services et produits commercialisés par la firme tout en assurant la qualité de la prestation.
